The Bureau
Le bureau des légendes
Au sein de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure), un département appelé le bureau des légendes (BDL) pilote à distance les agents les plus importants des services de renseignements français, les clandestins. En immersion dans des pays hostiles, leur mission consiste à repérer les personnes ...
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| Terminée | Française | 55 minutes |
| Drame, Drama, Suspense, Thriller | Canal +, Canal+ | 2015 |
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5.05 -
Épisode 5
Episode 5
Une rencontre entre les différents chefs des tribus du Sinaï doit se tenir à l'hôtel Nile Sorman où est infiltrée Marie-Jeanne. Fouad, l'agent égyptien chargé de la sécurité de l'événement, est reçu à la DGSE à Paris afin d'obtenir le soutien des Français. L'agent Brice Albrecht cherche à avoir des informations sur l'activité de l'État Islamique dans cette région. De son côté, Marina rejoint Andrea en Jordanie afin de l'aider dans sa mission.
Diffusion originale : 20 avril 2020
Diffusion française :
20 avril 2020
Réalisat.eur.rice.s :
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Koss
Gizmo| Avis neutre | Déposé le 22 avril 2020 à 12:33 |
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on se demandait pourquoi Rochant nous montrait ses gros baiseurs d'agents depuis le début de saison, on a désormais la réponse avec paceMaker. Un mauvais baiseur est un mauvais espion !! Jaynie. Sinon c'est toujours aussi anecdotique, l'impression de voir le même épisode depuis 3 semaines, avec d'infimes variations. Ici le retour d'Artus (<3) qui vient s'égarer dans l'intrigue pas palpitante de Marie-Jeanne. Ils nous les mettraient en couple (et au régime, nouvel arc pour MJ) d'ici la fin de saison, je serais pas surpris. Et ça ferait une scène de sexe en plus !!!! Sinon Garrel traîne toujours sa (sympathique) tête d'ahuri d'intrigue en intrigue sans qu'on comprenne la finalité de tout ça ni son lien très mystérieux avec Malotru. Malotru en mode best-of d'ailleurs, avec le retour de la love story qui met l'humanité en péril (bien aimé la remarque de Karlov à ce sujet). Ça commence à devenir un peu longuet quand même... |
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Mais quel enfer...
Tout s'écroule complètement et rien n'a plus de sens. Les enjeux sont épais comme un papier de cigarette et chacune de quatre intrigues comportent son lot de débilités.
Il y a d'abord les dialogues. Poussifs, sur-explicatifs et parfois tout simplement mal écrit. Je pense ici à la conversation sur la question du "père" entre Marina et Mille Sabord. Et pourtant les acteurs sont bons. Il y a ensuite cette espèce de running gag autour du sexe. Ca vire complètement au pathétique avec Pacemaker et sa copine. Pacemaker qui d'ailleurs fait n'importe quoi dans une volonté nette de se faire prendre. Il y a également Marie-Jeanne. Pauvre Florence Loiret-Caille. Son assencion passionnante des saisons précédentes est stoppée nette ici pour laisser place à JJA. L'intégralité de son arc en Egypte, entre des enjeux ultra floues et le stagiaire (bordel, le stagiaire) est catastrophique.
Et enfin, il y a Malotru et Nadia. Coûte que coûte, Eric Rochant a voulu faire une sorte de conclusion à cette intrigue, qu'il doit percevoir comme le summum du romantisme. Il fait d'ailleurs prononcer par les deux personnages une phrase sur leur "destin" commun, envers et contre tous. Sauf que ça n'a aucun putain de sens. Ni la venue de Nadia en Russie, ni la volonté de Malotru de la revoir. C'est un délire pur de fanfic, qui entraine la série dans les mêmes abysses que JJA.
Il y a avait pourtant une intrigue à tirer de ce marasme : un JJA ultra parano, mais qui, malgré tout, raison. C'est la même chose qui est d'ailleurs arrivé au vrai James Jesus Angleton, directeur de la CIA de 1954 à 1974. Parano, il voyait des espions partout. C'est d'ailleurs expliqué en début de saison 4 pour faire le lien avec le personnage interprété par Amalric. Sauf, ce que la série ne dit pas, c'est qu'il avait raison. JJA était très proche de Kim Philby, officier du MI6, qui alimentait cette parano, en lui indiquant que les services occidentaux étaient truffées d'espions russes. Or, il'est avéré que Philby était un agent du KGB. Cette déouverte a complètement fait vriller JJA, achevant ainsi son obession. Certains analystes occidentaux ont d'ailleurs soupçonné JJA d'être lui-aussi un agent double, ce qui n'a jamais été formellement prouvé.